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Jeanie McFarlane
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Jeanie McFarlane
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Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits.
âge : 34 belles et heureuses années passées sur cette magnifique île. Sans avoir jamais l'idée de la quitter.
statut civil : Mariée depuis dix ans au même homme, heureuse et amoureuse pour sur. Mais, meurtrie et abandonnée par ce même homme depuis peu. Trahison et incompréhension.
occupation : Submergée de travail. Il n'y a pas de répit pour Jeanie. Maman à temps plein de deux petits ouistitis très joueurs et fleuriste passionnée chez Nola. Boutique qui fut par le passée la sienne.
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(#) Sam 6 Juil - 17:05

Ne pas perdre pied, rester à la surface

Le réveil sonna, mais la maison ne s'éclaira pas tout de suite. Jeanie les yeux grands ouverts fixait le plafond depuis un long moment déjà. Elle n'avait pas dormi. Andrew n'était pas rentré hier soir. Il n'avait pas non plus téléphoné. Sûrement avait-il dormi au boulot, mais pourquoi ne pas avoir prévenu ? Cela ne lui ressemblait pas du tout. La jeune femme avait luté aussi longtemps que possible avant de somnoler sans réellement dormir. Restant à l'affût d'un bruit dans la serrure, d'un bruit de portière, d'un coup de fil. Mais rien, tout était resté silencieux jusqu'à ce fameux réveil. Inquiète, elle appela une énième fois depuis la veille son mari. Répondeur à nouveau. Un soupire. Une hésitation. En pleine réflexion pour comprendre cette absence, Jeanie finit par se lever pour se préparer, elle bouscula un peu ses habitudes et ne réveilla pas les enfants de suite. Elle se prépara, prépara leur petit déjeuner, elle elle ne pourrait rien avaler. Elle essaya d'appeler à nouveau. Rien. La jeune femme si paisible auparavant, cogna du point sur le plan de travail de la cuisine. Elle ne comprenait pas ce silence. C'était inquiétant. Troublant.

Une fois les enfants levés, elle les installa devant leurs bols de céréales, ils étaient souriants, insouciants. Ils demandèrent à leur maman ou était leur papa. Jeanie menti pour ne pas les inquiéter. « Il est parti travailler très tôt ce matin. Mange tes céréales mon chaton, on va être en retard pour l'école. » Maman poule, elle avait toujours tendance à protéger ses enfants quand il le fallait, mais pas non plus a les mettre dans du coton. Il fallait trouver un juste milieu, mais ce n'était pas toujours simple. Ne rien laisser paraître et ne pas inquiéter sans raison. Telle était sa mission du jour. Elle bouscula un peu les enfants pour ne pas être trop en retard. Manque de chance, ce chamboulement d'organisation n'était pas des plus optimal. Elle partie donc légèrement en retard. Elle déposa d'abord Fergus rapidement, puis Lorna dont la maîtresse avait besoin d'échanger au sujet d'une sortie scolaire. Ne voulant pas être impolie, Jeanie écouta gentiment, mais n'en avait réellement que faire. Elle était préoccupée par le silence d'Andrew. En remontant en voiture, elle envoya un message à sa patronne Nola pour la prévenir de son retard. Leur relation était assez difficile à qualifier. Jeanie lui ayant vendu sa boutique il y a trois ans, elle avait finalement répondu à une petite annonce pour aider à la boutique il y a quelques mois alors que Lorna rentrait à l'école. Alors forcément, les rapports n'étaient pas toujours simples, surtout quand les clients faisaient l'amalgame entre les deux femmes. Rien de dramatique, mais cela pouvait parfois être gênant. Elle envoya rapidement un message à Harry leur meilleur ami, peut-être avait-il dormi là-bas, ça lui arrivait parfois après des soirées sport.

Quinze minutes de retard s'affichaient sur l'horloge quand Jeanie fit sonner la porte d'entrée de la boutique. Nola était déjà au travail à l'arrière boutique. « Bonjour Nola, je suis désolée du retard, j'ai eu quelques soucis avec les enfants ce matin. » Non, elle n'allait pas rentrer dans les détails, ce n'était pas son genre. Et puis expliquer quoi ? Elle ne savait pas elle-même. C'était compliqué. Trop étrange. Elle attrapa son tablier et s'installa sur un établie pour s'occuper d'une commande de bouquet. Quelques minutes plus tard, sans même avoir terminé son bouquet, elle retourna auprès de son placard pour récupérer son portable et l'installer sur l'établi. Ce n'était pas dans ses habitudes, mais là c'était un cas de force majeur. Elle ne voulait pas louper l'appel de son Mari. Car appel il y aurait, elle en était persuadée. Nola trouverait surement son comportement étrange, inhabituel. Mais tant qu'elle ne posait pas de question, tout irait bien. 



Dernière édition par Jeanie McFarlane le Ven 19 Juil - 11:45, édité 2 fois
Nola Coates
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âge : vingt-neuf ans, la trentaine appréhendée.
statut civil : fiancée toujours éprise, ou célibataire dans le déni, qui a foutu en l'air la plus belle histoire qu'elle ait connue.
occupation : propriétaire de The Garden et fleuriste, reconvertie après un passage éclair dans l'événementiel.
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(#) Dim 7 Juil - 15:32

ne pas perdre pied, rester à la surface

Elle fait de son mieux, Nola. Pour reprendre le rythme, pour retrouver ses habitudes, et peut-être, aussi, sa place. Parce que c’est un sentiment devenu général, cette impression de ne plus avoir sa place, où que ce soit. Elle est partie quand même un mois et demi : le monde, il a continué à tourner, durant tout ce temps. Andres, il a continué d’avancer, il a poursuivi sa vie – il n’avait pas franchement le choix. Ce n’est pas comme si elle avait donné des nouvelles, Nola. Ce n’est pas comme si elle était en droit d’attendre d’être attendue, patiemment, ni même d’attendre de lui qu’il lui laisse du temps pour qu’elle lui parle des raisons de son absence. Elle ne sait pas quoi faire, à présent. Peut-être qu’elle a encore besoin de temps – pour décider, se remettre, se remotiver, et surtout, pour trouver le courage de revenir vers lui, de se battre, parce que pour le moment, elle est juste lâche, Nola. Et elle se déteste pour être comme ça. Mais ça ne date certainement pas d’hier – et c’est bien parce qu’elle est lâche, que tout est visiblement fini entre eux. Il aurait suffi qu’elle lui ouvre son cœur, qu’elle lui dise la vérité à propos de son addiction – mais il semble bien qu’elle préfère mourir, plutôt que de lui dire la vérité. Alors qu’est-elle censée faire ? Aller de l’avant et ne pas se morfondre, sans doute, sauf qu’elle fait exactement tout le contraire. Il lui manque, mais il ne veut pas la voir, pas lui parler, si ce n’est pour lui expliquer – alors elle est condamnée à attendre que, peut-être, il veuille à nouveau d’elle, qu’il ait envie de passer outre, s’il l’aime. Elle en est réduite à espérer cela, Nola, alors même qu’elle se sait fautive, alors même qu’elle est coupable et unique responsable de cette situation, et de la rupture qui a suivi, sans doute.

Elle n’est même pas sûre que ce soit fini. Le mariage est certes annulé, et il a repris la bague de fiançailles qu’il lui avait offerte, Andres, mais est-ce qu’ils ne sont pas en pause ou quelque chose comme ça ? Elle n’en sait rien, elle n’a même pas le courage d’aller chercher ses affaires parce qu’elle n’a pas envie que leur séparation soit officielle. Mais elle n’arrive pas à penser à autre chose, Nola, même au travail. Il lui avait manqué pourtant, durant ce mois et demi loin d’ici – et c’est avec bonheur, qu’elle a retrouvé ses jolies fleurs. Au moins ça, ça lui a remonté le moral. Au début, en tout cas. Parce que ce matin, en arrivant, elle était contrariée, Nola. Parce qu’elle a passé une mauvaise nuit, en ayant passé une partie à ressasser encore et encore la situation. Alors elle est crevée, et énervée aussi, parce que sa livraison du jour n’est toujours pas arrivée, et qu’elle a essayé de joindre l’horticulteur qui les approvisionne à plusieurs reprises, sans succès. Et comme si ça ne suffisait pas, une de ses vendeuses manque à l’appel. Pour autant, elle a eu tellement à faire depuis qu’elle est arrivée, Nola, qu’elle n’a pas prêté tant d’attention à l’absence de Jeanie – elle en a presque oublié ses propres problèmes, tant elle a passé le temps au téléphone, et à courir de droite à gauche. Et quand la jeune femme finit par arriver, la blonde, elle est désespérément en train de chercher un bon de commande pour un mariage, qui a été fait la veille. Comme si elle avait envie d’entendre parler de mariage, en plus, Nola – mais ça constitue malgré tout une importante partie de son travail. « Jeanie ! Dieu merci tu es là. » lâche-t-elle en l’apercevant, sa dernière chance de retrouver ce fichu bon de commande se présentant sous ses yeux. Et elle est tellement dans son truc, la blonde, qu’elle écoute à peine ses excuses concernant son retard. « Oui, oui, c’est pas grave. Tu sais où est le bon de commande pour le mariage de septembre ? » Nola, elle ne se rend pas compte une seule seconde que quelque chose ne va pas, ni que ce ne sont pas vraiment les enfants de Jeanie qui sont à l’origine de son retard. Nola, elle est juste complètement obnubilée par le boulot, comme toujours – et toujours un peu contrariée, un peu triste, à cause de l’échec étincelant de sa vie sentimentale. Un rien pourrait sans doute l’échauffer, voire même, lui faire péter un câble. Surtout après tant de péripéties, alors que ce n’est que le début de la journée.



Dernière édition par Nola Coates le Ven 19 Juil - 16:24, édité 1 fois
Jeanie McFarlane
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(#) Jeu 18 Juil - 14:27

Ne pas perdre pied, rester à la surface

Quinze minutes de retard, ce n'est rien. Rien comparé à une absence injustifiée depuis la veille. Jeannie était préoccupée, c'était évident. Son mari n'était pas rentré. Pas rentré. Sans nouvelles. Insensé. Important. Pourtant réel. « Jeanie ! Dieu merci tu es là. » La brune inspira profondément, lentement. Cette intonation de voix l'annoncer comme un miracle, sauf que Jeanie aujourd'hui, elle ne serait pas d'une grande aide tellement son esprit était persécuté par des millions de questions en suspens. Un fantôme ? Ca définissait bien la jeune maman ce matin là. Mais malgré ça, Jeanie est ce genre de femme à garder ses émotions pour elle, au plus possible. Ne rien dévoiler, surtout à ses supérieurs. Car dévoiler ses fragilités c'est ce mettre à découvert et laisser champ libre à l'ennemi pour t'achever. Te toucher en plein cœur. Peut importe qui est l'ennemi, une personne, un sentiment, un fantôme, il y a toujours un ennemi. Toujours. Elle resta silencieuse, mais Nola ne semblait pas y faire attention tellement elle semblait elle aussi stressée. Une véritable boule de nerf. Jeanie le remarquait assez rapidement chez sa patronne, bien qu'elles se connaissent très peu personnellement. Mais il y a des attitudes chez la jeune femme, qui la ramène à sa propre personne. Alors forcément, Jeanie comprend assez rapidement quand quelque chose ne va pas.

Les excuses qu'elle put donner à Nola, ne semblèrent pas intéresser la jeune femme qui balaya trèus très rapidement le sujet pour en venir au sujet qui semblait la mettre dans tot ces états. « Oui, oui, c’est pas grave. Tu sais où est le bon de commande pour le mariage de septembre ? » Une commande pour un mariage, c'était surement celle d'hier. Jeanie prit le temps d'enfiler son tablier en réfléchissant et tentant de se remémorer les clients. « Il doit être dans la pile avec les autres commandes du mois de Septembre. » Sur ce coup là, la jeune femme ne comprenait pas trop cet affolement, mais bon elle ne voulait pas trop montrer cette incompréhension à sa patronne. Il faut dire qu'elle avait parfois du mal à comprendre sa chef. Secrète, la jeune femme était un véritable mystère en certain point. Elle avait disparue durant plus d'un mois, sans nouvelles, laissant Jeanie et les autres tenir la boutique tant bien que mal. Elle était revenue, sans explications, mais en même temps, elle était la maître à bord, alors elle n'avait pas besoin de se justifier. Jeanie avait été légèrement refroidie. Mais aujourd'hui, qu'elle se sentait au bord du précipice, elle comprenait mieux le silence. Quand ça ne va pas, on n'a pas envie de le crier sur les toits. C'est évident. Machinalement, Jeanie replaça une mèche de cheveux rebelle avant de rependre la parole. « Tu veux qu'on commence à bosser dessus ensemble, ou je m'en occupe ? » L'écossaise voulait rapidement couper court à toute conversation pour se plonger dans sa bulle. Surement pas une bonne idée, car elle finirait par en avoir mal au crane. Mais cela limiterait les indices sur son émoi et de possibles sauts d'humeurs.   

Nola Coates
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(#) Mar 23 Juil - 10:53

ne pas perdre pied, rester à la surface

Nola, elle est partie durant un mois et demi, sans prévenir qui que ce soit – pas même Andres, alors même qu’ils s’étaient fiancés, qu’ils devaient s’épouser cet été. Ou plutôt, lui aura eu le droit à un sms pour la prévenir de son départ, mais rien d’autre après ça. Elle a laissé tout le monde dans l’ignorance, Nola, tout le monde sauf Gemma. Ce n’est pas un manque de confiance en les autres, c’est juste que sa meilleure amie est la seule au courant de cette partie de sa vie, qui a soudainement ressurgi – la seule à savoir qu’elle a des tendances toxicomanes, qui ressurgissent quand elle se montre plus faible qu’à l’accoutumée. Parce que dans le fond, Nola, elle se sent faible tout le temps, terrassée par son anxiété beaucoup trop prononcée, par ses troubles qui lui pourrissent la vie au quotidien. Pour autant, elle aurait dû tout dire à Andres, parce qu’il ne l’aurait jamais jugée, parce qu’il a aussi ses problèmes, parce qu’ils se sont toujours compris. Mais la blonde, elle n’en a tout simplement rien fait. Elle a tout gardé pour elle, effrayée de ce qu’il pourrait penser. Piteuse, aussi, parce que son absence a duré plus longtemps qu’elle ne le pensait. Mais dans le fond, à quoi est-ce qu’elle pensait, Nola ? Elle vit simplement dans son monde, elle croyait que ça suffirait, qu’elle revienne. Sauf que ça a tout compliqué. Il attend des explications qu’elle n’est pas prête à lui donner.

Il n’y a pas qu’à lui, qu’elle n’a rien expliqué. Ç’a été comme ça, littéralement avec tout le monde. Au travail, elle aurait peut-être dû des explications aux autres, mais elle n’en a rien fait, estimant que ça la regardait. Et puis dans le fond, c’est que Nola, elle contourne toutes les situations susceptibles de faire naître en elle du stress. Et ça la stresse d’expliquer son absence, parce qu’elle ne veut pas parler de ses problèmes – alors elle s’est tout simplement tue. Elle a fait comme si de rien n’était. Et la vie a repris son cours, à la boutique, et de manière générale – ou presque, parce qu’elle n’a plus sa bague de fiançailles à son doigt, parce qu’elle n’est plus fiancée, parce qu’elle n’est probablement même plus en couple avec Andres. Mais elle essaie de ne pas y penser, Nola. Pour autant, ça contribue à son état, celui dans lequel elle se trouve, quand Jeanie arrive à la boutique – en retard. Elle a tellement de choses en tête, la blonde, qu’elle ne s’énerve pas du retard de la jeune femme – on dirait presque qu’elle ne s’en soucie pas, qu’elle s’en fiche, mais ce n’est pas le cas. C’est juste qu’elle est obnubilée par ce foutu bon de commande, qu’elle ne parvient pas à retrouver. Et autant dire qu’elle ne parviendra pas à faire quoi que ce soit d’autre, tant qu’elle n’aura pas remis la main dessus. « Non, il n’y est pas. J’ai regardé là en premier. » répond-elle, peut-être un peu trop sèchement. Elle n’est pas méchante, Nola, elle est même la bonté incarnée, en général, mais elle est beaucoup trop tendue, ces temps-ci, et beaucoup trop stressée, aujourd’hui. Ça la tue déjà de demander quelque chose comme ça à Jeanie, comme si elle ne savait pas où est-ce qu’elle rangeait elle-même les choses, mais ça n’arrange pas son stress, de ne pas savoir où est ce fichu bon de commande. « Ça va être compliqué, parce qu’on n’a toujours pas notre livraison de fleurs du jour. » Et ça, c’est le pire, le truc qui la met vraiment hors d’elle. Parce qu’elle a l’impression de ne rien pouvoir faire, Nola, si c’est comme ça. « Putain, quelle journée de merde. » lâche-t-elle avec irritation, en attrapant son téléphone pour rappeler une énième fois le livreur. Mais elle est fatiguée, Nola, et elle déteste quand elle est comme ça, quand elle a l’impression de ne rien gérer. C’est comme ça que la dernière fois, elle a resombré, alors qu’elle était clean depuis des années. Peut-être aussi qu’elle garde un peu trop les choses pour elle, peut-être que ça lui ferait du bien d’en parler. Comme Jeanie, qui a ses propres problèmes. Mais aucune n’a envie d’exposer ses maux, c’est tout à fait humain, comme façon de fonctionner.

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