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Mabel King
in search of other horizons
Mabel King
messages : 276
rps : 12
name : roleca.
avatar : alice pagani (by poésies cendrées. & flighticons@tumblr)
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âge : vingt-et-un ans. poupée angélique au sang bouillonnant.
statut civil : trop habituée au vide du cœur. elle n'arrive pas à comprendre les palpitations qui agitent son myocarde lorsqu'elle voit son sourire en coin, qui se paye bien sa tête.
occupation : son cv s'allonge petit à petit. la ville entière l'a engagée un jour, un mois, un an. pour le moment, si cela ne dure pas, elle travaille au vidéo-club. demain elle sera facteur, qui sait ?
rang personnalisé :
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tara my family
malo it's just you and me
silal everywhere with usincerity is scary. (luther) Tumblr_p0gzzw5PQd1qhry52o1_500

nb de mots : entre 500 et 1000.
disponibilités : 0/6 libre.
couleur parole rp : #996699.
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(#) Jeu 23 Mai - 2:21

sincerty is scary.–– @LUTHER CALLAHAN & MABEL KING. (x)
Mabel était la plus heureuse de la journée. Un rictus irradiait son visage depuis les premières lueurs matinales, tous ses muscles commençaient à lui faire mal au niveau des lèvres. Les personnes n’avaient fait que la gâter pendant ce jour. Ils n’avaient aucune raison de le faire, rien ne les y poussait sauf que Mabel existait sur cette planète en même temps qu’eux. Elle se trouvait sur la plage de l’île, cette bonne vieille place idéale pour faire la fête avec les sons marins en guise de musique. Certains se risquaient à apporter leur guitare, mais le vent emportait souvent la musique avec lui. Ses amis tournoyaient autour d’elle en riant, elle les accompagnait avec son propre rire sonore. L’euphorie générale était issue des réminiscences des moments passés ensemble, de tous les précédents anniversaires qu’ils avaient déjà partagés sur cette plage. La tradition était immortelle lorsqu’il s’agissait de leurs anniversaires. La brune n’aimait passer cette journée qu’avec eux, les amis choisis par ses soins pour leur loyauté et leur honnêteté. D’autres s’étaient greffés à leur groupe au cours de la soirée, sans que cela la gêne elle ignorait que ces jeunes étaient tous complices de cette nuit festive avec pour uniques guides la lune et les étoiles.

Vingt-et-un ans, avait-elle à présent. Un entre deux douloureux, ou plutôt une prise de conscience que petit à petit, l’adolescence naïve ne cesserait de s’éloigner d’elle pour qu’elle n’embrasse le monde adulte, avec toutes ses responsabilités. Mabel souhaitait posséder les deux, raison pour laquelle les anniversaires étaient de curieux caps à franchir chez elle. Une appréhension tordait son ventre depuis le matin, un premier écho à cette vieillesse la pourchassant avec violence, marquant le coup chaque année. La course contre la montre contre le temps. Le temps, ou la plus grande justice entre les hommes. Il demeure le même pour tous, et attire dans ce gouffre effrayant vers la mort. Mabel grilla le bout d’une cigarette gentiment donnée comme cadeau d’anniversaire et chassa ces idées métaphysiques de son esprit en un léger froncement de sourcils. Vingt-et-un ans, ce n’est pas la fin du monde mais plutôt le début de quelque chose de nouveau. C’est bien ce que lui avait dit sa sœur au téléphone quelques heures auparavant ; c’est ce qu’avait sous-entendu son frère aîné avec sa grande claque dans le dos et son soupir. Une cendre tomba sur sa bottine, elle secoua le pied puis se leva pour marcher seule au plus près des vagues.

Tout s’était enchaîné rapidement. La brune était rentrée chez elle la veille vraiment alcoolisée car elle avait passé la soirée à picoler avec Nell – qui était la dernière personne avec qui elle s’imaginait boire à en perdre sa grammaire. Ses parents lui avaient ensuite annoncé qu’elle avait le droit d’investir l’appartement pour faire une soirée en petit comité, chose qu’elle n’avait pas faite depuis que son père était tombé malade. Elle n’avait pas voulu lui imposer de se déplacer pour une soirée avec son état de constante fatigue. Il avait fait cet effort pour elle ce soir, surtout car il se sentait mieux. Ainsi, des amis triés sur le volet furent conviés chez elle. Nell repassa même pour dire bonjour à tous malgré la soirée qu’elles avaient déjà passée quelques heures auparavant.  Mais il manquait quelque chose ; Mabel était ravie que tous ses amis proches soient auprès d’elle, mais elle avait le ressentiment qu’elle allait rater quelqu’un. Instinctivement, elle guida donc l’heureux comité jusqu’à la plage plus rapidement qu’à l’accoutumée – dans la fameuse tradition. Comme si elle sentait qu’il allait venir. Du moins, c’était ce qu’elle espérait par-dessous ses couches de fierté qui lui tordaient le cœur et la bouche. Cigarette grillée jusqu’au filtre, elle se dirigea à nouveau vers le groupe devenu assez bruyant. Quelqu’un avait pris le soin d’emporter une enceinte pour que la danse réchauffe les corps fouettés par le vent. Les gens se contentaient de parler plus fort, pour couvrir le son de la musique.

Mabel s’enquit de trouver une nouvelle cigarette, pour évacuer sa frustration. La nuit ne lui appartenait plus, malgré la date indiquée. Tous profitaient de ce bonheur simple d’une soirée, du retour des beaux jours, de la vue, des personnes. Clope au bec à présent, elle ne parvint cependant pas à l’allumer. Le vent soufflait sur la flamme naissante de son briquet et le gaz y faisait défaut. Même dos au vent, les résultats étaient maigres. Elle secoua violemment l’objet dans ses mains et essaya à nouveau sans succès. L’exaspération s’entendit dans son soupir, et se vit dans ses yeux qui roulaient au ciel. Elle sentit un regard se poser sur elle. Ses iris se posèrent sur la personne quasiment face à elle, positionnée de trois quarts et qui l’observait. Luther. Sourcils dressés, la brune fit de grands pas en sa direction pour s’enquérir de sa présence ici – qu’elle attendait. « Hé toi, qu’est-ce que tu fais là ? La plage est grande, t’es vraiment obligé de traîner avec mes amis ? » La couleur était déjà annoncée d’entrée ; Mabel n’allait pas en démordre.
Elle se sentit soulagée. L’angoisse qui lui tordait le ventre de rater quelque chose, ou quelqu’un, s’était dissipée depuis qu'elle l'avait vu.
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