âge : Tu n'es pas fier de ton âge mais tu ne fuis pas trop la question. Tu as réussi à dompter l'interrogation pour en faire une force. Tu reponds Le tien plus trois. Tu n'as pas besoins que l'on se fasse une image des vingt-sept balais que tu as chez toi rangés dans ton placard de la petite souris pour te faire comprendre que le temps passe vite.
statut civil : On se plaint souvent de ne vouloir que les bonnes choses, mais si c'est dans la nature humaine ? Les autres avec une rolex en or, des vêtements Gucci, des chaussures et Balenciaga et ils demandent encore qu'est-ce qu'ils foutent là ?? Une petite copine sous la main et ils ne comprennent toujours pas la raison de leur existence. La consommation ostentatoire n'a jamais été ton fort, autant dire que tu n'attires pas sur le visuel. Tu restes un joyeu voulu enfoui sous une carcasse pourri. Bravo à celui qui trouvera la perle rare dans ce corps totalement seul
occupation : Se sociabiliser, c'est important. Quand tes amis se comptent sur les doigts cassés d'une main, c'est très important. Tu resors presque d'un soin de désintox de plus de vingt-cinq ans. Tu t'incorpores dans le milieu professionel comme un enfant qui arrive à la maternel. Tu décides de te prendre en main et postuler sans expérience à un pétit salon de thé. Des semaines de silence passe et te voilà avec un tablier et un joli badge marqué avec une faute d'orthographe ton prénom. Tu as réussi le level 1 de ta socialisation en devenant serveur dans le Tea Time Room
rang personnalisé :
"I'm not what you think"
words can be so intense that you would probably burn your eyes in front of me.
activité shakespearienne
tu n'as jamais été vraient très populaire. presque oublié au lycée, on ne te repérait que grâce à ton putain de canapé dans la bouche. tu choisissais le côté obscur du système éducatif irlandais en n'ouvrant ta petite bouche hazardeuse que lorsqu'on te le demande précieusement. des balbutiements et des hésitations calculées lorsque l'on te demande comment tu t'apelles. tu rêves d'un monde idyllique où personne te demanderait pourquoi tu es comme ça. tu te refuges dans tes cigarettes pour ne pas paraître aussi seul que tu ne le penses. ta foutu mère ne te sert plus à rien et ton père encore moins. à croire que tu finirais comme dans les films, là sous les ponts. tu gardes l'espoir et la vie d'une couleur ôcre. tu profites de ta vie comme si tu n'en avais qu'une demie en te confrontant aux doutes quotidiens et aux paradoxes cornel;iens.
Tu t'auto-réconfortais. Les pieds dans les airs, le coeur en chute libre, tu avais à peine l'idée de sauter. Les paysages, les arbres, la verdure innocente, te faisait revenir sur terre. Lasse d'un monde où tout le monde te regarde, te juge sur ce que tu peux paraître. Tu t'élançais dans le vide inconnu que te montrait tes pensées presque réelles. Tu ne contrôlais plus ton corps, plus ton esprit même pas tes rêves idylliques. Tu te transportais dans un septième état entre l'extasie et la transe. Tes pupilles se retractent face au vent qui se jette dans tes globes. Tu t'apprêtes à rejoindre ton père vain dans une cinquième matière du monde. Tu plonges, rentres la tête dans tes épaules, tu te émets un léger gémissement de plaisir face à cette action rêvée. Tu ré-ouvres les yeux, le visage au sol, le dos allongé, écrasé par une étreinte remplie d'air. Tu reprends difficilement ton souffle, tes pupilles se re-ouvrent entièrement face à ce soleil éclatant. Tu prends ton temps pour te réconcilier avec toi-même. Cette chose que tu avais perdu pendant un long instant. Les cheveux remplis de poussière, tu te redresses d'une pulsation pour laisser paraître la mer en face de ton visage avide. Tu deviens roide face à cette échec. Que fais-tu ? Bouge-toi, sal morveux. Tu fous n'imp' dans la merde des montages, elles t'ont chié dessus, ces folles. Te parler à toi-même n'était pas vraiment une habitude, tu doutais vraiment de la présence de quelqu'un. Tu clignais légèrement les yeux pendant une brève seconde avant de te rendre compte. Joint à la main, tu avais voyagé dans l'espace temps. Tu continuais à savourer la vue qui s'offrait à toi, malgré cette frustation énorme.
Des converses mal nouées, un pantalon troué noir, un t-shirt XL blanc et un blazer malheureusement noir, tu avais décidément le look d'un adolescent fauché. Les policiers t'auraient trouvé ici, dans le squat des flous, sur le haut de cette montage, tu aurais directement embarqué dans un van pénitencier. La vue s'étendait sur presque la globalité de la mer sombre et profonde qui s'offrait à perte de vue. Ce n'était certainement pas un fan d'arbres qui avait découvert ce point de vue. Ce paysage te coupait le souffle, jusqu'à penser que tu allais mourrir. Tu profitais de la vie comme un poisson en train de féconder. Tu n'as jamais vu le monde d'un angle aussi angélique et nostalgique depuis ta naissance. Heureusement que ce joint avait bougé ton gros cervelet de cette imagination d'un monde sombre et obscur. La dépression s'impliquait dans ta vie, mais repartait aussitôt. Tu prenais de plus en plus de temps avant de te rendre compte que la vie est belle. Mais la vie est comme elle est, cherche pas à la changer.
avatar : alice pagani (by poésies cendrées. & flighticons@tumblr)
âge : vingt-et-un ans. poupée angélique au sang bouillonnant.
statut civil : trop habituée au vide du cœur. elle n'arrive pas à comprendre les palpitations qui agitent son myocarde lorsqu'elle voit son sourire en coin, qui se paye bien sa tête.
occupation : son cv s'allonge petit à petit. la ville entière l'a engagée un jour, un mois, un an. pour le moment, si cela ne dure pas, elle travaille au vidéo-club. demain elle sera facteur, qui sait ?
ses iris azurs se posent en miroir sur le ciel. un nuage passe, aussi blanc que le coton. ses paupières se ferment doucement. tout son corps est en alerte, maintenant que la vue est obstruée. son ouïe se développe ; elle entend tout. le bruit du vent dans l'herbe, les oiseaux qui gazouillent, les insectes qui volent près de ses oreilles. puis les odeurs se décuplent, l'odeur de l'herbe, de l'eau salée. rien n'est plus doux que cet instant. mabel se sent paisible. le tumulte de la vie reviendra dès qu'elle ouvrira les yeux, elle le sent, c'est inévitable. alors pourvu qu'elle reste aveugle, alors. cela lui permettra d'oublier la vitesse du monde, ses problèmes. elle n'est certainement pas la plus à plaindre, mais à l'échelle d'une existence c'est énorme sur de si fragiles épaules. les ennuis naissent peu à peu dans sa famille qui semble battre de l'aile, entre son frère qui doit devenir père, sa sœur qui demeure secrète, sa tante malade,... manquerait plus que le chien fasse un avc. vingt-et-un ans, enfin. elle les avait attendus, mabs. la vraie vie d'adulte, les responsabilités, la sagesse. cela lui donne presque le ticket pour partir d'ici, pense-t-elle. mais elle ne veut pas fuir ses problèmes. si elle part, car cela sera sans doute pour de bon, elle ne s'encombrera pas l'esprit avec les ennuis de l'île. régler sa situation sera la meilleure chose pour ne pas regretter d'être partie. la soif de liberté anime son corps. elle imagine le monde comme elle l'a vu sur les images de google au cybercafé. elle se fait rêver, mabs, à imaginer sa vie dans d'autres horizons. à fouler le bitume des villes, embrasser la vitesse du monde. ici, tout semble stagner. un frisson la parcourt. un sourire étire ses lèvres fines. il est temps de se réveiller et de remuer ciel et terre pour sortir de cette torpeur insulaire. elle se redresse pour revenir à la hauteur de silal, lui-même perdu dans ses pensées. elle suit son regard, perdu dans les abysses de la mer. la reine de la nature sur cette île, c'est bien elle qui décide du sort des pauvres habitants. aucun mot ne peut décrire l'état dans lequel les deux amis se trouvent; harmonie serait le terme le plus approprié. elle sourit avec sincérité et honnêteté. « t'endors pas dessus. » elle montre lel joint d'un coup de tête pour qu'il lui passe et qu'elle s'apaise aussi. le vent souffle un peu autour d'eux, ils sont dans une bulle qu'eux ceux voient. une fois que le joint est entre ses doigts, elle le porte à ses lippes et inspire profondément. c'est rare qu'elle s'autorise à fumer ainsi, mais ce n'est qu'en sa compagnie qu'elle se sent comme en sécurité pour le faire. elle ne le fait avec personne d'autre, en fait. « à quoi tu penses ? » ce genre de questions innocentes qui en traduisent long. l'honnêteté, la liberté de parole, c'est leur devise. après tout, ils se ressemblent presque comme deux gouttes d'eau, à quoi bon se juger ? elle a besoin de savoir mabs, d'être dans sa tête, pour démêler ce puzzle d'existence.
Silal Hunter
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âge : Tu n'es pas fier de ton âge mais tu ne fuis pas trop la question. Tu as réussi à dompter l'interrogation pour en faire une force. Tu reponds Le tien plus trois. Tu n'as pas besoins que l'on se fasse une image des vingt-sept balais que tu as chez toi rangés dans ton placard de la petite souris pour te faire comprendre que le temps passe vite.
statut civil : On se plaint souvent de ne vouloir que les bonnes choses, mais si c'est dans la nature humaine ? Les autres avec une rolex en or, des vêtements Gucci, des chaussures et Balenciaga et ils demandent encore qu'est-ce qu'ils foutent là ?? Une petite copine sous la main et ils ne comprennent toujours pas la raison de leur existence. La consommation ostentatoire n'a jamais été ton fort, autant dire que tu n'attires pas sur le visuel. Tu restes un joyeu voulu enfoui sous une carcasse pourri. Bravo à celui qui trouvera la perle rare dans ce corps totalement seul
occupation : Se sociabiliser, c'est important. Quand tes amis se comptent sur les doigts cassés d'une main, c'est très important. Tu resors presque d'un soin de désintox de plus de vingt-cinq ans. Tu t'incorpores dans le milieu professionel comme un enfant qui arrive à la maternel. Tu décides de te prendre en main et postuler sans expérience à un pétit salon de thé. Des semaines de silence passe et te voilà avec un tablier et un joli badge marqué avec une faute d'orthographe ton prénom. Tu as réussi le level 1 de ta socialisation en devenant serveur dans le Tea Time Room
rang personnalisé :
"I'm not what you think"
words can be so intense that you would probably burn your eyes in front of me.
activité shakespearienne
tu n'as jamais été vraient très populaire. presque oublié au lycée, on ne te repérait que grâce à ton putain de canapé dans la bouche. tu choisissais le côté obscur du système éducatif irlandais en n'ouvrant ta petite bouche hazardeuse que lorsqu'on te le demande précieusement. des balbutiements et des hésitations calculées lorsque l'on te demande comment tu t'apelles. tu rêves d'un monde idyllique où personne te demanderait pourquoi tu es comme ça. tu te refuges dans tes cigarettes pour ne pas paraître aussi seul que tu ne le penses. ta foutu mère ne te sert plus à rien et ton père encore moins. à croire que tu finirais comme dans les films, là sous les ponts. tu gardes l'espoir et la vie d'une couleur ôcre. tu profites de ta vie comme si tu n'en avais qu'une demie en te confrontant aux doutes quotidiens et aux paradoxes cornel;iens.
Tu ne te baladais pas entre les bras de Morphée, tu te baladais ni dans les bras de Hadès, tu étais ni dans un sommeil profond, ni dans le royaume des morts. tu étais dans la transition de ces deux mondes. tu avais le choix de retourner dans un sommeil assez lucide et réel, ou tout lâcher et pouvoir libérer tes ailes rongées par le tabac. on t'a toujours répété que tu as toujours le choix. tu avais le choix de tout arrêter, après tes années d'école et de t'aventurer en dehors des plages de l'île. tu avais le choix, de rester vivre avec ta mère pour l'aider. tu avais le choix de ne pas rentrer dans les fêtes, dans l'alcool et dans le tabac. tu avais le choix de tout ça. mais comme un con, un vaut à rien, tu as décidé de te laisser porter, de laisser l'ancre armée sous la coque du bateau pour vauguer vers d'autres horizons. tu étais devenu aveugle face à tes choix importants, tu perdais ta crédibilité face aux personnes qui te demandent où sont tes parents, pourquoi tu fumes, pourquoi tu bois, pourquoi tu es seul. tu deviens tout rouge, tu perds ta confiance en soi et tu retournes dans un cercle en fuyant grâce à tes cigarettes. tu n'en es pas fier, mais tu as réussi à les mettre sur le côté. tu as réussi à t'ajouter un risque 0 presque militarisé face à la réaction des autres, tu as développé un jemenfoutisme intégral de toi-même. tu fumes trop, tant mieux. tu vis seul, tant pis. tu fais quoi de ta vie, je fais de mon mieux. tu contournes les questions pour encore mieux rebondir sur elles. derrière cette bouille de jeune homme indécis et sérieux se cache un vrai professeur cérébral. tu avais réussi à changer ta mentalité, tu étais enfin toi.
tu enchaînais les bouffées d'air gâchées, les molécules inconnues, les atomes de plaisir face à cette vue incroyable. tu t'éclatais à aspirer des litres de cette substance sortant d'une tige tout fraîchement en train de se consummer. tu adorais cette sentation de poumons pleins, les pieds dans le vide, l'estomac intact, les yeux grands ouverts. tu regroupais les facteurs importants, les pilliers pour une bonne séance de voyage vers un monde spatio-temporairement inaccessible. tu prouvais ton inconscence, ton innocence en passant ce pieux presque terminé à la locutrice pas trop loin. tu avais les yeux fermés, la bouche grand ouverte, tu n'avais pas eu la peine de vouloir savoir qui s'était. tu avais juste aligner les mots difficilement audibles dans ton cerveau pour les comprendre. quelques minutes se passent sans te gâcher les poumons et tu reprends tes esprits. tes ailes disparaissent, tes parents se renvolent, te voilà de retour sur la terre toute pleine. tu re-ouvres de manière hasardeuse tes yeux face à la question que l'on te pose. idéalement, tu ne répondrais pas. tu n'es pas trop bavard, sans même avoir regardé la personne. tu t'atonnes un jeu du silence qui t'emmène vers un échec amoureux. tu décides donc de changer de stratégie. peut-être faudrait-il que je change ? et si je changerais, le monde changerait-il ? let's go. tu décides d'aligner tes cordes vocales pour pouvoir gazouiller quelques mots, quelques sons, qui se transformeront en des phrases cohérentes."dans ma tête, c'est le néant. tu vois les étoiles, y en a pas ou y en a plus, j'sais plus. j'fais, j'pense, j'réalise c'que j'veux. j'me créais un monde, le monde de mes rêves. c'est c'te sensation là, qui m'fait sentir bien. et alors toi, il est comment le tien ?" tu arrivais juste à cligner des yeux face à la ardeur du soleil qui lisait la définition de ton rêve tout fraîchement réalisé. pourquoi fuadrait-il que tu te caches ? pourquoi faudrait-il pas que tu te libères ? peut-être que ça va libérer les autres aussi. peut-être que non, non plus. tu te libérais en demandant à l'inconnu de lui expliquer son mon de rêve, c'était un bon début.
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ses iris azurs se posent en miroir sur le ciel. un nuage passe, aussi blanc que le coton. ses paupières se ferment doucement. tout son corps est en alerte, maintenant que la vue est obstruée. son ouïe se développe ; elle entend tout. le bruit du vent dans l'herbe, les oiseaux qui gazouillent, les insectes qui volent près de ses oreilles. puis les odeurs se décuplent, l'odeur de l'herbe, de l'eau salée. rien n'est plus doux que cet instant. mabel se sent paisible. le tumulte de la vie reviendra dès qu'elle ouvrira les yeux, elle le sent, c'est inévitable. alors pourvu qu'elle reste aveugle, alors. cela lui permettra d'oublier la vitesse du monde, ses problèmes. elle n'est certainement pas la plus à plaindre, mais à l'échelle d'une existence c'est énorme sur de si fragiles épaules. les ennuis naissent peu à peu dans sa famille qui semble battre de l'aile, entre son frère qui doit devenir père, sa sœur qui demeure secrète, sa tante malade,... manquerait plus que le chien fasse un avc. vingt-et-un ans, enfin. elle les avait attendus, mabs. la vraie vie d'adulte, les responsabilités, la sagesse. cela lui donne presque le ticket pour partir d'ici, pense-t-elle. mais elle ne veut pas fuir ses problèmes. si elle part, car cela sera sans doute pour de bon, elle ne s'encombrera pas l'esprit avec les ennuis de l'île. régler sa situation sera la meilleure chose pour ne pas regretter d'être partie.