TOPIC COMMUN / Danger dans la crique !

Tu pensais pas que cela dégénérerais vraiment, cette fête. Tu avais une petite envie festive, d'aller prendre quelques bières, te mêler aux jeunes alors que d'ordinaire, c'est pas toi, mais alors terriblement pas toi. A croire que le bon Dieu te punissais, de vouloir être quelqu'un que tu n'étais pas du tout. Au début, faut dire, que tu étais pas trop mal. Les criques de Dollin en plus, elles sont magnifiques. L'ambiance est là, tous le monde parlent ensemble, certains jouent de la guitare, certains font des jeux stupides d'alcools mais rien de bien méchant. Tu te mêles donc, observant les quelques personnes que tu connaissais et dieu sais que tu en connaissais, Nell. T'es pas méconnues toi non plus. Mais à cette heure, quand tu sens soudainement une vague t'asperger de toute part, venant même noyer une partie du grand feu, cela a le don de te remettre les idées en place plus rapidement. Tu sursautes, avant donc de voir que vainement, la mer était monté d'un coup. Que les vagues sont très hautes mais que surtout,le passage pour remonter est presque en train d'être noyé par les flots. Tu sens un vent de panique s'étendre autour de toi,mais aussi dans ton corps tout entier. Tu bouscules quelques personnes à tes côtés, réveillant d'ailleurs l'un d'eux, qui avait sans doute trop bu, espérant vite faire bouger les quelques étourdis :
« Vite ! Dépêchez vous ! La mer est déchaîné, faut partir avant qu'il soit trop tard !! » Tu ne sais que toi la dangerosité de la mer, t'en a bien entendus des histoires horribles avec elle pour savoir que si tu te bougeais pas, tu risquais de finir dans les histoires les plus tragiques de ton siècle.

la bière aux lèvres il baisse soudainement le regard vers ses pieds. une expression interloquée ne tarde pas à s'afficher sur ses traits enfantins quand il constate qu'il ne les voit pas ; et ce n'est pas l'obscurité de la crique le problème mais bien l'eau froide qui bat contre ses chevilles. il fronce les sourcils, blade n'est pas trouillard alors l'alerte il n'y a même pas prêté attention et commence peut-être un peu à la regretter. mais la météo fait souvent des siennes sur cette île, il pleut et la minute suivante le soleil tape haut dans le ciel. il se mord la lèvre inférieure, relève le nez pour observer les autres fêtards dont seule une jeune fille semble prendre conscience de ce qui est en train de se passer. " enfin je crois qu'il est déjà à moitié trop tard. " qu'il murmure peut-être plus pour lui-même que pour les autres. en tout cas la jolie blonde risque de créer un vent de panique - et la panique ça le connaît bien blade, en principe c'est lui qui la crée derrière son masque de lapin. mais personne ici n'est au courant, ils ne voient que le petit blond à la gueule de gosse. " ça va sans doute se calmer d'ici quelques minutes, vous ne croyez pas ? "

une de ses soirées à laquelle mabel participe pour fêter le printemps. ses amis l'entouraient et dansaient autour du feu, la priant de se joindre à eux sans qu'elle daigne lever ses fesses du sol. une bière dans la main, une clope au bec. mabel vit sa meilleure vie. cette soirée, est improvisée, mais visiblement les adolescents et jeunes adultes de l'île ont tous eu la même idée au même moment. des jeux d'alcool font tourner la tête de la plupart mais mabel reste assez sobre ; elle n'a pas envie de se faire traîner par terre pour si peu. sa cigarette crépite entre ses doigts. c'est un plaisir qu'elle s'accorde uniquement en soirées, pour ne pas blesser de trop son porte monnaie et ne surtout pas piocher dans ses économies.
une vague de panique la tire hors de son examination du feu, sur lequel ses yeux étaient posés depuis de longues minutes. son cerveau était absent, et elle ne voyait que les ombre de ses amis danser dans les flammes, sur la musique devenue bruit de fond. c'est nell qui crie, avec sa voie aiguë et ses sourcils froncés. mabel est d'abord surprise de la voir en ces lieux et se lève d'un coup pour rejoindre son amie. un jeune homme réplique juste après que ces vagues vont sans doute se calmer d'ici peu, comme la météo est capricieuse rapidement sur l'île il n'est pas rare que les adolescents doivent abandonner leur coin de terre pour s'abriter en ville lorsque la pluie les surprend. mabel décide de scruter la mer pour se faire son propre avis du la question : en effet, la mer est anormalement violente ce soir. « peut-être, en attendant je pense pas avoir vu des vagues aussi grandes ici. c'est pas normal. » ses yeux se lèvent vers la lune. est-ce elle qui provoque de telles marées ce soir ? « dans le doute mieux vaut s'abriter. » suggère la brune, jetant sa cigarette car elle avait été aspergée d'eau (et rendue infumable) de la mer le temps qu'elle ne rejoigne @nell dempsey.

Spoiler:

elle adore ça les petites soirées improvisées à la plage maeve, elle avait toujours adoré ça. quelques personnes autour d’un feu pour se réchauffer, des rires et un moment qui lui semblait à chaque fois intemporel. c’était un petit paradis ici, un petit coin isolé et une beauté sauvage qu’elle ne se lassait jamais d’admirer. elle aimait bien profiter de l’occasion pour se baigner, faire la planche et voguer au gré des vagues. c’est pour ça qu’elle pensait toujours à emmener un maillot de bain, pour s’adonner à l’une de ses activités favorites. elle voguait là, les yeux fermés, à se laisse emporter par la musique, déconnectée de tout, un sourire aux lèvres. elle pourrait rester là toute la soirée, toute la nuit, et se réveiller le lendemain avec les rayons du soleil jouant contre ses paupières fermées, mais elle avait bien trop peur de la force des marées pour ça. alors elle profitait de ces petits moments magiques, avant de devoir rentrer chez elle.
elle ne saurait dire si elle somnolait simplement ou si elle dormait, mais des cris la tirèrent de cette tranquillité. les yeux vagues, elle ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait. puis elle remarqua que les vagues lui semblaient soudain bien proche de la falaise, plus que quand ils étaient tous arrivés ici. l’eau recouvrait une bonne partie du sable sur lequel ils s’étaient installés, et avait même étouffé la majorité du feu. elle nagea vers ses amis qui se rendaient eux aussi compte de la situation, et réalisa que ses vêtements avaient disparus. ceux qu’elle avait soigneusement pliés près du feu pour qu’ils la réchauffe quand elle sortirait de son bain de minuit. elle ferma quelques instants les yeux et souffla, habituée à ce que ce genre de choses lui arrivent. elle sortit de l’eau de l’eau, entendant les dernières paroles de son amie @mabel king. « mais où va-t-on trouver un abri ici ? » oui, elle était pas rassurée et pas rassurante maeve, elle savait pas faire semblant. leur seule solution serait d’emprunter le chemin qui disparaissait un peu plus à chaque seconde, avalé sous les vagues menaçantes. « on n’a pas le choix, on doit remonter ! »